61 résultats affichés

Le Protocole Diogène s’inscrit dans une tentative de revalorisation non-nostalgique d’objets issus du second circuit. Ici, le vintage n’est pas traité comme tendance ni référence esthétique, mais comme symptôme : trace matérielle d’un usage, d’un temps, d’une économie.
Les objets intégrés dans cette catégorie sont considérés comme des spécimens : ni œuvres, ni produits, mais fragments d’un écosystème discontinu, capturés en cours de décomposition ou de réactivation. Leur sélection repose sur des critères instables — singularité formelle, ambiguïté fonctionnelle, capacité à générer un récit ou une friction cognitive.
Chaque pièce est soumise à une lecture ouverte. Le statut d’archive y est fictif, attribué a posteriori selon un protocole dérivé des sciences naturelles : classification provisoire, étiquetage subjectif, documentation libre. Nous observons non l’origine des objets, mais leur pouvoir d’inflexion dans un contexte artistique élargi.
Objectif du protocole :
Explorer les potentiels esthétiques et critiques du rebut.
Expérimenter des formes de transmission hors norme.
Interroger les seuils entre collection, spéculation, et fiction.