Damien Bouchez

Damien Bouchez découvre le monde de l’art tardivement, lors de la biennale de Venise de 2007.

Les œuvres (presque) monochromes de Roman Opalka, d’Anish Kapoor, ou plus encore les « environnements perceptuels » de James Turrell l’interpellent profondément de par leur dimension spirituelle, suscitée par la couleur, la nuance, la profondeur, l’abstraction. Abstraction qu’il reconnaitra plus tard chez des artistes de l’Art concret et en particulier Aurélie Nemours, dont il appréciera la géométrie minimaliste.

Il collecte alors quantité de papiers de couleur. Il photographie aussi des surfaces monochromes sur lesquelles la lumière ou les ombres projetés apportent des nuances. 

Vient alors progressivement la manipulation de ces papiers de couleurs et tirages photographiques qu’il ajuste de façon intuitive d’angle à angle, sans découpe ni transformation, ou qu’il dispose sur de simples fonds colorés. 

Les interventions plastiques de Damien Bouchez se veulent minimales. Elles parviennent néanmoins à la suggestion de formes parfois complexes, de volumes improbables en suspension ou d’espaces profonds non identifiables qui troublent la perception et invitent le spectateur à l’étonnement, à la contemplation. 

Il cherche à travers sa démarche artistique à toucher l’essentiel, dans une quête quasi spirituelle, à travers le jeu de formes géométriques simples, des nuances chromatiques, des matières et de la lumière qui en émane.

La série intitulée “Luce”, imprimée sur papier Hahnemühle Museum Etching, s’apparente à des monochromes abstraits. Elles relatent cependant d’espaces colorés existants.